Quelle est l’empreinte carbone d’un vol en avion ?

Résumé

L'empreinte carbone d'un vol dépend de la distance, du type d'avion et du nombre de passagers. en moyenne, un vol émet plusieurs centaines de kilos de co₂ par passager pour un trajet de courte à moyenne distance. les vols longs et les classes supérieures augmentent cette empreinte en raison de la consommation de carburant et de l’espace requis.

Commencez votre avenir décarboné entre de bonnes mains

Index

% de l'article lu

empreinte carbone avion

Empreinte carbone avion : définition

L’empreinte carbone d’un vol en avion correspond à la quantité de co₂ émise dans l’atmosphère durant un trajet aérien. elle représente l’impact environnemental lié à la combustion de carburant et à d’autres processus, et se mesure en kilogrammes ou tonnes de co₂ par passager. un vol émet en moyenne entre 90 et 250 grammes de co₂ par passager-kilomètre.

Comment l’empreinte carbone d’un vol est-elle calculée ?

L’empreinte carbone d’un vol est calculée en prenant en compte plusieurs éléments :

  • la consommation de carburant de l’appareil,
  • le nombre de passagers,
  • la classe de vol (économie, affaire, première). la classe de vol influe sur les émissions par passager, car les sièges plus spacieux occupent plus de place et augmentent la consommation de carburant par personne.

La quantité d’émissions est ensuite mesurée en kilogrammes de co₂ par passager. ce chiffre est obtenu en divisant les émissions totales du vol par le nombre de passagers, en fonction de leur classe. l’objectif est de fournir une estimation individuelle de l’impact environnemental pour chaque trajet aérien.

Facteurs augmentant l’empreinte carbone d’un vol

Plusieurs facteurs influencent l’empreinte carbone d’un vol :

Comment décarboner votre entreprise ?

Accédez à notre webinaire de 30 minutes et découvrez les conseils stratégiques de nos expert pour décarboner votre entreprise.

Comparaison des émissions entre le transport aérien et d’autres moyens de transport

Est-ce que la voiture pollue plus que l’avion ?

La comparaison entre la pollution d’un vol en avion et d’un trajet en voiture dépend de plusieurs facteurs, notamment la distance parcourue, le nombre de passagers et le type de véhicule utilisé. en moyenne, un avion émet entre 90 et 250 grammes de co₂ par passager-kilomètre, tandis qu’une voiture individuelle émet environ 120 grammes par kilomètre. cependant, cette valeur peut varier selon le modèle du véhicule, sa motorisation (essence, diesel, électrique) et le taux d’occupation.

Sur de longues distances, un vol peut être plus polluant qu’un trajet en voiture, surtout lorsque le covoiturage est pratiqué, réduisant ainsi les émissions par personne. de plus, sur des trajets courts, l’avion est moins efficace énergétiquement, car les phases de décollage et d’atterrissage représentent une grande part de la consommation de carburant.

En revanche, une voiture en ville, utilisée seule et régulièrement coincée dans les embouteillages, peut s’avérer plus polluante qu’un vol long-courrier, notamment en raison des émissions indirectes liées aux bouchons et à une consommation excessive de carburant.

Ainsi, le choix entre l’avion et la voiture dépend du contexte. privilégier le covoiturage ou une voiture électrique réduit fortement l’empreinte carbone du transport routier, tandis que l’optimisation des trajets aériens et l’utilisation de biocarburants peuvent améliorer l’impact environnemental du transport aérien.

Quel est le transport qui pollue le plus ?

Le transport est l’un des secteurs les plus polluants au monde, mais tous les modes de transport ne sont pas égaux en termes d’émissions de co₂. l’avion figure parmi les plus polluants par passager-kilomètre, notamment sur les vols court-courriers où la consommation de carburant est la plus élevée. en moyenne, un vol émet entre 90 et 250 g de co₂ par kilomètre et par passager, contre 50 g pour un train et 120 g pour une voiture individuelle.

Le transport maritime, bien que souvent perçu comme une alternative plus écologique, reste un contributeur majeur aux émissions de ges. les cargos, par exemple, fonctionnent principalement au fioul lourd, un carburant très polluant. cependant, lorsqu’il est optimisé, le transport maritime est plus efficace énergétiquement que l’avion pour le transport de marchandises.

Le train est l’un des moyens de transport les plus écologiques, notamment lorsqu’il fonctionne à l’électricité d’origine renouvelable. Il émet jusqu’à dix fois moins de co₂ qu’un vol sur un trajet équivalent. de même, les transports en commun comme les bus et tramways électriques ont une empreinte carbone bien inférieure à celle des véhicules individuels.

Ainsi, pour réduire l’impact environnemental des déplacements, il est recommandé d’opter pour des alternatives comme le train ou le covoiturage lorsque cela est possible. l’optimisation des trajets et l’utilisation de moyens de transport plus durables sont des solutions clés pour limiter les émissions du secteur.

Outils pour calculer l’empreinte carbone de votre vol

Il existe plusieurs calculateurs en ligne permettant d’estimer l’empreinte carbone d’un vol, comme Atmosfair ou myclimate.  ces outils s’appuient sur différentes données comme la distance parcourue, le type d’appareil utilisé, la consommation de carburant, le nombre d’escales et la classe de voyage pour déterminer la quantité de co₂ émise par passager.

Les calculateurs prennent également en compte l’efficacité énergétique des compagnies aériennes, certaines étant plus performantes que d’autres en matière de réduction des émissions. en renseignant les détails de votre vol, il est ainsi possible d’obtenir une estimation précise de votre impact environnemental, exprimée en kilogrammes ou tonnes de co₂.

Certains outils vont plus loin en proposant des solutions de compensation carbone, et en suggérant des contributions à des projets écologiques comme la reforestation ou le développement des énergies renouvelables. ces plateformes permettent ainsi aux voyageurs de prendre conscience de leur impact et d’adopter une approche plus responsable face aux émissions du transport aérien.

Votre empreinte carbone gratuite vous attend!

Enregistrez-vous à votre essai gratuit, répondez à 20 questions et recevez votre empreinte carbone!

Quelles sont les solutions pour réduire l’empreinte carbone de son vol ?

Si vous le souhaitez, il est possible de réduire l’empreinte carbone d’un vol, en appliquant plusieurs astuces qui permettent de minimiser les émissions de co₂ associées aux déplacements aériens :

Les alternatives de compensation carbone pour les voyages en avion

La compensation carbone pour les voyages en avion vise à neutraliser, en partie, l’impact environnemental des vols en finançant des initiatives qui réduisent ou capturent les émissions de co₂. ces alternatives sont de plus en plus adoptées par les compagnies aériennes et les voyageurs soucieux de limiter leur empreinte écologique.

L’une des principales méthodes de compensation repose sur l’achat de crédits carbone. ces crédits financent des projets certifiés qui favorisent la réduction des émissions à l’échelle mondiale. parmi ces différents projets, l’un des plus plébiscité est la reforestation. en effet, planter des arbres permet de capturer naturellement le co₂ atmosphérique tout en favorisant la biodiversité et en luttant contre la déforestation. cependant, cette solution demande du temps, car un arbre met plusieurs décennies à atteindre sa pleine capacité d’absorption du carbone.

Le développement des énergies renouvelables constitue une autre alternative efficace dans le cadre de la compensation carbone. le financement de parcs éoliens, solaires ou hydroélectriques contribue à remplacer les énergies fossiles et à encourager la transition énergétique. de plus, certaines initiatives visent à améliorer l’efficacité énergétique dans des secteurs clés, comme la distribution de foyers de cuisson plus économes en énergie dans les pays en développement, réduisant ainsi la consommation de bois et les émissions associées.

Cependant, la compensation carbone ne doit pas être perçue comme une solution miracle. en effet, celle-ci ne supprime pas les émissions à la source et ne doit pas être un prétexte pour maintenir des niveaux élevés de pollution. pour être efficace, elle doit être couplée à des actions concrètes de réduction des vols, à l’adoption de pratiques plus durables et à une meilleure sensibilisation des voyageurs. l’objectif est de repenser les habitudes de déplacement afin de privilégier des solutions moins émettrices, tout en soutenant activement des projets environnementaux efficaces.

Le rôle des nouvelles technologies dans l’aviation

L’industrie aéronautique est en pleine mutation pour réduire son impact environnemental, et les nouvelles technologies jouent un rôle clé dans cette transition. la recherche et l’innovation se concentrent sur différents axes, dont l’amélioration des carburants, l’électrification des appareils et l’optimisation des performances des avions.

L’une des avancées majeures repose sur les biocarburants et carburants synthétiques, qui pourraient remplacer progressivement le kérosène fossile. les biocarburants, produits à partir de matières organiques (huiles usagées, algues, résidus agricoles), permettent en effet de réduire les émissions de co₂ jusqu’à 80 % par rapport aux carburants traditionnels.

Cependant, leur production à grande échelle soulève encore des défis en termes de disponibilité et de coûts. les carburants synthétiques, fabriqués à partir de co₂ capturé et d’hydrogène renouvelable, sont également prometteurs, bien que leur industrialisation soit encore en développement.

De plus, les avions électriques et à hydrogène représentent des solutions innovantes pour le futur de l’aviation. les moteurs électriques pourraient équiper les petits avions sur des trajets courts, réduisant ainsi drastiquement les émissions locales et la pollution sonore. l’hydrogène, quant à lui, offre une alternative propre avec un bilan carbone quasi nul, mais nécessite des infrastructures spécifiques et une technologie de stockage avancée avant une adoption massive, dans le secteur de l’aviation.

L’efficacité énergétique des avions est également en constante amélioration. de nouveaux matériaux composites plus légers, des formes aérodynamiques optimisées et des moteurs plus performants permettent en effet de réduire la consommation de carburant et donc les émissions générées lors d’un vol. l’intelligence artificielle et les algorithmes avancés sont également utilisés pour optimiser les itinéraires de vol et minimiser la consommation énergétique.

Les politiques publiques et réglementations environnementales jouent également un rôle déterminant dans la transformation du secteur de l’aviation. l’union européenne, par exemple, impose une réduction progressive des émissions de co₂ dans l’aviation et encourage l’adoption des carburants durables à travers des incitations financières et des obligations réglementaires. des taxes sur les vols les plus polluants et des investissements dans la recherche accélèrent le développement de technologies vertes, dans ce secteur.

Grâce à ces différentes avancées, l’aviation de demain pourrait être plus respectueuse de l’environnement, tout en maintenant un niveau de performance et de sécurité optimal. l’enjeu est désormais d’accélérer la mise en œuvre de ces innovations et de favoriser leur adoption à grande échelle pour une transition écologique réussie dans le secteur aérien.

Autres articles liés à la comptabilité carbone :

Les consultants bilan carbone : les experts du secteur.

Carbon footprint consultants play a vital role in managing companies' greenhouse gas emissions.
This article explores their missions and
appel offres

Guide pratique pour réussir un appel d’offre en 2025

This guide takes you step by step through a successful call for tenders in 2025. it details the types of
Cookie Preferences

Bénéficiez d'un accès gratuit