Tout savoir sur la décarbonation de l’économie
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juin 18, 2025
Les critères ESG (Environnement, Social et Gouvernance) sont devenus des références clés pour évaluer la responsabilité et la durabilité des entreprises. Ils permettent aux investisseurs, consommateurs et régulateurs de mesurer l’engagement des organisations en matière de développement durable et d’éthique. Face à une demande croissante et à des réglementations plus strictes, les critères ESG s'imposent comme un levier stratégique pour renforcer la transparence, attirer les financements et assurer une performance durable sur le long terme.
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Les critères ESG (Environnement, Social et Gouvernance) sont des normes permettant d’évaluer la responsabilité et la durabilité des entreprises et organisations. Ces critères prennent en compte leur impact environnemental (empreinte carbone, gestion des ressources), leur engagement social (conditions de travail, diversité, relations avec les parties prenantes) et leurs pratiques de gouvernance (transparence, éthique, indépendance des conseils d’administration).
Ces différents critères ont été créés pour aider les investisseurs à choisir des entreprises responsables. Les critères ESG sont aujourd’hui un levier clé pour la finance durable et la gestion des risques. De plus en plus d’organisations adoptent ces principes afin d’améliorer leur image, attirer des investisseurs et répondre aux attentes des consommateurs et régulateurs.
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Les critères ESG sont essentiels car ils permettent d’évaluer la durabilité et la responsabilité des entreprises, au-delà de leur seule performance financière. Ils aident les investisseurs à identifier les entreprises engagées dans des pratiques durables, réduisant ainsi les risques liés aux enjeux environnementaux, sociaux et de gouvernance.
De plus, ils favorisent la transparence et la confiance des parties prenantes, notamment des consommateurs et des employés. Avec l’essor des réglementations et des attentes sociétales, intégrer les critères ESG est devenu un atout concurrentiel pour toutes les entreprises souhaitant améliorer leur image de marque et leur attractivité. Enfin, les critères ESG encouragent le développement de modèles économiques plus résilients face aux crises climatiques et aux évolutions réglementaires.
La RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises) et l’ESG (Environnement, Social et Gouvernance) sont deux approches complémentaires, mais distinctes. La RSE est une démarche volontaire adoptée par les entreprises pour intégrer les enjeux sociaux et environnementaux dans leur stratégie. Elle repose sur des engagements internes et des initiatives spécifiques à chaque organisation. L’ESG, quant à lui, est un cadre d’évaluation utilisé principalement par les investisseurs pour mesurer la performance durable d’une entreprise. Il repose sur des critères quantifiables et des notations permettant de comparer différentes organisations entre elles.
Le pilier Environnement des critères ESG évalue l’impact d’une entreprise sur l’environnement et sa gestion des ressources naturelles. Il englobe plusieurs aspects clés comme :
L’amélioration de la performance environnementale permet aux entreprises de se conformer aux réglementations, de réduire leurs coûts et d’attirer des investisseurs sensibles aux enjeux écologiques.
Le pilier Social des critères ESG évalue l’impact des entreprises sur leurs employés, leurs clients, leurs fournisseurs et la société en général. Il englobe plusieurs aspects :
Un bon score sur le critère social améliore la réputation de l’entreprise et renforce la fidélisation des employés et des clients.
Le pilier Gouvernance des critères ESG évalue la manière dont une entreprise est dirigée, sa transparence et ses pratiques éthiques. Une bonne gouvernance est essentielle pour assurer la confiance des investisseurs, des employés et des parties prenantes.
Une gouvernance solide réduit les risques, améliore la performance à long terme et renforce la crédibilité de l’entreprise sur les marchés financiers.
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Les indicateurs ESG permettent d’évaluer la performance d’une entreprise en matière environnementale, sociale et de gouvernance. Ils sont essentiels pour les investisseurs, les régulateurs et les parties prenantes afin de mesurer l’impact durable d’une organisation.
Ces indicateurs sont souvent intégrés dans des rapports extra-financiers et évalués par des agences de notation ESG pour comparer la performance des entreprises et guider les décisions d’investissement.
L’évaluation ESG repose sur différents outils et méthodologies qui permettent d’analyser la performance d’une entreprise en matière environnementale, sociale et de gouvernance. Ces approches visent à garantir une mesure objective et comparable des engagements durables.
Les outils utilisés sont les suivants :
Ces méthodologies permettent aux investisseurs et entreprises de piloter leurs stratégies ESG de manière plus efficace.
Les notations ESG sont attribuées par des agences spécialisées qui évaluent les entreprises sur leurs pratiques environnementales, sociales et de gouvernance. Ces agences utilisent des méthodologies basées sur des indicateurs spécifiques pour attribuer un score ESG, influençant ainsi les décisions des investisseurs et des parties prenantes.
Les investisseurs intègrent les critères ESG dans leurs décisions afin de mieux évaluer les risques et les opportunités à long terme. Une entreprise avec une bonne performance ESG est perçue comme plus résiliente, mieux préparée aux défis environnementaux et sociaux, et moins exposée aux scandales de gouvernance.
En tenant compte des critères ESG, les investisseurs cherchent à réduire les risques liés aux enjeux climatiques, aux conflits sociaux ou aux pratiques éthiques douteuses. De plus, ils favorisent la rentabilité durable, en misant sur des entreprises innovantes et alignées avec la transition écologique. La prise en compte des critères ESG dans le choix des investisseurs leur permet également de répondre aux attentes du marché, notamment des consommateurs et des régulateurs qui exigent plus de transparence et de responsabilité sociale. L’investissement responsable devient ainsi un levier stratégique pour allier performance financière et impact positif.
La finance durable connaît une croissance importante depuis plusieurs années. Cette augmentation est du à une demande accrue des investisseurs et des régulateurs pour des placements responsables, alignés sur les enjeux climatiques, sociaux et de gouvernance. Les fonds ESG, qui intègrent ces critères dans leurs stratégies d’investissement, s’imposent désormais comme des piliers incontournables de la finance mondiale.
Selon les données de Morningstar, les actifs mondiaux sous gestion ESG dépassent les 28000 milliards de dollars en 2023, contre seulement 10000 milliards dix ans plus tôt. Cette croissance est fortement stimulée par les réglementations renforçant la transparence et l’encadrement des investissements durables, comme la taxonomie verte de l’Union européenne, le règlement SFDR (Sustainable Finance Disclosure Regulation) ou encore les standards IFRS.
Ainsi, les fonds ESG ne se limitent plus aux actions vertes ou aux obligations climat. Ils couvrent désormais un large éventail de classes d’actifs, allant des infrastructures durables au private equity à impact, en passant par des fonds intégrant des critères ESG. De nombreuses études montrent que les performances financières des fonds ESG sont souvent comparables, voire supérieures, à celles des fonds traditionnels, en particulier sur le long terme.
En orientant les capitaux vers des entreprises responsables et innovantes, la finance durable devient un moteur puissant de la transition écologique, sociale et économique. Elle permet d’accompagner les entreprises dans leurs transformations, tout en répondant aux nouvelles attentes des investisseurs, des consommateurs et des régulateurs.
L’intégration des critères ESG influence directement la valorisation des entreprises, tant sur le plan financier que sur leur réputation auprès des investisseurs, des partenaires et des consommateurs. Aujourd’hui, les marchés financiers accordent une attention croissante à la performance extra-financière, considérée comme un indicateur de résilience et de pérennité à long terme.
Les entreprises affichant de bons scores ESG bénéficient souvent d’un meilleur accès aux financements durables, que ce soit à travers des prêts bancaires à taux préférentiels, des émissions d’obligations vertes ou des fonds d’investissement responsables. De nombreuses banques et institutions financières intègrent désormais les critères ESG dans l’évaluation des risques de crédit, considérant qu’une entreprise durable présente moins de risques opérationnels, juridiques ou réputationnels.
De plus, les investisseurs institutionnels, notamment les fonds de pension, compagnies d’assurance et fonds souverains, intègrent systématiquement les critères ESG dans leurs politiques d’investissement. Ces acteurs privilégient les entreprises capables de démontrer leur engagement en matière de durabilité et de bonne gouvernance. Ainsi, une entreprise avec une stratégie ESG solide devient plus attractive, notamment sur les marchés boursiers, ce qui peut se traduire par une valorisation plus élevée et une meilleure stabilité des cours.
Mettre en place une démarche ESG au sein d’une organisation nécessite de suivre plusieurs étapes clés progressives, afin de garantir une intégration efficace des enjeux environnementaux, sociaux et de gouvernance.
Malgré leurs nombreux avantages, l’intégration des critères ESG peut représenter un défi pour de nombreuses entreprises :
L’intégration des critères ESG ne peut être pleinement efficace sans l’adhésion et l’implication des collaborateurs. En effet, la réussite d’une stratégie ESG repose autant sur les actions du top management que sur l’engagement de l’ensemble des équipes. Pour cela, les entreprises doivent investir dans la sensibilisation et la formation interne.
La première étape consiste à intégrer les enjeux ESG dans la culture et les valeurs de l’entreprise. Cela passe par une communication claire sur les engagements pris, les objectifs fixés et les bénéfices attendus. Ainsi, impliquer les salariés dès la définition des priorités ESG renforce leur motivation et leur sentiment d’appartenance.
Des formations sur les thématiques ESG doivent être proposées à tous les niveaux de l’organisation. Elles peuvent porter sur la compréhension des critères ESG, la lutte contre les discriminations, l’optimisation des pratiques environnementales ou encore la gestion éthique des affaires. Ces formations peuvent prendre la forme d’ateliers, de modules e-learning ou de séminaires animés par des experts.
Enfin, pour favoriser l’appropriation des enjeux ESG, il est conseillé de valoriser les bonnes pratiques internes et de mettre en avant les collaborateurs porteurs d’initiatives durables. La création de réseaux d’ambassadeurs ou de groupes de travail thématiques permet de renforcer la dynamique interne et de diffuser les bonnes pratiques au sein des différents services.
Les parties prenantes jouent un rôle central dans l’élaboration et la réussite des stratégies ESG. Elles ne se limitent pas aux actionnaires ou aux clients, mais englobent un écosystème plus large avec les salariés, les fournisseurs, les ONG, les communautés locales, les autorités publiques ou encore les médias.
Les attentes des consommateurs, de plus en plus sensibles aux engagements éthiques et environnementaux, incitent les entreprises à revoir leurs pratiques pour préserver leur image de marque. Les ONG et les mouvements citoyens exercent également une pression croissante, dénonçant les pratiques controversées et poussant les entreprises à plus de transparence.
De plus, les actionnaires utilisent de plus en plus les critères ESG pour faire entendre leur voix lors des assemblées générales, demander des changements de gouvernance ou influencer les choix stratégiques.
Ainsi, les entreprises qui intègrent leurs parties prenantes dans l’élaboration de leur stratégie ESG renforcent leur légitimité et anticipent les attentes du marché. La mise en place de dialogues réguliers, de consultations ou de panels multipartites permet d’identifier les sujets prioritaires, d’ajuster les objectifs et de renforcer la confiance.
Adopter une démarche ESG présente de nombreux avantages pour les entreprises :
Bien que de plus en plus adopté, le modèle ESG présente également des inconvénients et des limites :
Dans l’univers de la finance durable, les notions d’ESG, d’ISR (Investissement Socialement Responsable) et d’Impact Investing sont souvent confondues. Bien que proches, elles renvoient à des approches distinctes qui répondent à des objectifs complémentaires.
L’ESG désigne un ensemble de critères extra-financiers permettant d’évaluer la performance durable d’une entreprise. Ces critères sont utilisés comme outils d’analyse par les investisseurs pour intégrer les enjeux environnementaux, sociaux et de gouvernance dans leurs décisions d’investissement. L’approche ESG vise donc à compléter l’analyse financière classique par une évaluation des risques et opportunités liés au développement durable. Elle n’exclut pas nécessairement des secteurs controversés, mais cherche à favoriser les entreprises les mieux notées dans chaque secteur.
L’ISR est une démarche d’investissement qui intègre les critères ESG mais va plus loin en appliquant des filtres d’exclusion ou de sélection positive. L’ISR privilégie les entreprises ou fonds qui respectent des normes éthiques strictes, ou qui obtiennent les meilleures notations ESG. Les stratégies ISR peuvent inclure des exclusions sectorielles (armes, tabac, énergies fossiles) ou des sélections thématiques (énergies renouvelables, santé…). L’objectif est d’allier performance financière et engagement sociétal.
Enfin, l’investissement à impact vise à générer intentionnellement un impact social ou environnemental positif mesurable, en plus d’un rendement financier. Cette approche cible des projets ou entreprises qui apportent des solutions concrètes à des enjeux majeurs (accès à l’eau, énergies propres, inclusion sociale…). L’impact investing est généralement plus engagé et orienté vers le changement.
Ainsi, l’ESG est un outil d’analyse, l’ISR est une stratégie d’investissement responsable, et l’Impact Investing est une démarche d’investissement à visée transformative et mesurable.
La taxonomie verte européenne est un outil mis en place par l’Union européenne pour orienter les investissements vers des activités économiques durables. Elle s’inscrit dans le cadre du Pacte vert européen et vise à renforcer la transparence des marchés financiers en définissant clairement ce qui peut être considéré comme une activité durable sur le plan environnemental.
Jusqu’à présent, le manque de définitions précises laissait place à des interprétations subjectives, ouvrant la voie à des pratiques de greenwashing. La taxonomie verte établit des critères scientifiques et objectifs pour déterminer si une activité contribue de manière substantielle à au moins un des six objectifs environnementaux fixés par l’UE :
La taxonomie verte s’adresse principalement aux grandes entreprises, aux investisseurs institutionnels et aux institutions financières. Celles-ci doivent désormais publier des informations sur la part de leurs activités, investissements ou prêts alignés avec cette classification. Les secteurs concernés incluent l’énergie, le bâtiment, les transports, l’agriculture ou encore les technologies vertes.
Intégrer la taxonomie verte dans sa stratégie permet aux entreprises de renforcer leur crédibilité, d’attirer des financements durables et d’anticiper les exigences réglementaires. C’est également un levier pour se différencier sur des marchés de plus en plus sensibles aux enjeux climatiques.
Si les critères ESG sont souvent associés aux grandes entreprises et aux multinationales, ils concernent également les PME et les ETI (Entreprises de Taille Intermédiaire). Intégrer une démarche ESG n’est plus uniquement réservé aux grands groupes : c’est devenu un enjeu stratégique et différenciant pour toutes les entreprises, quelle que soit leur taille.
L’un des principaux freins à l’adoption des critères ESG pour les PME réside dans la complexité et le coût de mise en œuvre. Collecter les données, établir des rapports, mettre en place des politiques environnementales ou sociales représente un investissement en temps et en ressources, souvent perçu comme une contrainte. De plus, les PME disposent rarement de services dédiés à la RSE ou au développement durable, rendant l’intégration de ces critères plus difficile.
Pourtant, intégrer les critères ESG peut devenir un levier puissant pour ces entreprises. En effet cela leur permet de :
Des outils simplifiés et adaptés existent pour accompagner les PME dans leur démarche ESG, comme le logiciel D-Carbonize, les plateformes numériques de reporting ESG, les labels sectoriels ou encore les diagnostics ESG proposés par des organismes spécialisés. Ces solutions permettent de structurer une démarche progressive, en tenant compte des réalités et des capacités des petites entreprises.
Face à l’urgence climatique et sociale, les réglementations en matière d’ESG se renforcent à l’échelle mondiale, obligeant les entreprises et les acteurs financiers à rendre compte de manière plus transparente et structurée de leurs performances extra-financières. Ces nouvelles exigences visent à homogénéiser les pratiques, à limiter le greenwashing et à orienter les flux financiers vers des activités réellement durables.
L’Union européenne est à la pointe de cette transformation réglementaire avec la mise en œuvre de la Corporate Sustainability Reporting Directive (CSRD), qui remplace et élargit la directive NFRD. Dès 2024, cette directive impose à plus de 50 000 entreprises de publier des rapports détaillés sur leurs impacts ESG, selon des normes européennes harmonisées (ESRS). Parallèlement, la taxonomie verte européenne définit des critères précis permettant d’identifier les activités économiques contribuant significativement aux objectifs environnementaux de l’UE.
Aux États-Unis, la Securities and Exchange Commission (SEC) travaille à renforcer le reporting climat des entreprises cotées, avec des propositions visant à rendre obligatoires les publications sur les émissions de gaz à effet de serre (y compris les scopes 1, 2 et 3) et les risques climatiques matériels. En Asie, des places financières comme Singapour, Hong Kong ou le Japon accélèrent également l’adoption de cadres ESG renforcés, afin d’attirer les investissements responsables.
Les innovations technologiques jouent un rôle décisif dans l’amélioration des performances ESG des entreprises. Elles permettent non seulement de mieux mesurer et piloter les engagements durables, mais également d’optimiser les processus internes, de renforcer la transparence et d’innover en matière de solutions environnementales et sociales.
L’intelligence artificielle et le big data offrent des possibilités inédites pour collecter, traiter et analyser des volumes massifs de données ESG. Ces technologies permettent d’automatiser la veille réglementaire, d’évaluer l’empreinte carbone sur l’ensemble de la chaîne de valeur ou encore de détecter les risques sociaux et éthiques à travers des analyses prédictives. Les plateformes d’ESG reporting basées sur l’IA facilitent également la production de rapports extra-financiers conformes aux normes en vigueur, réduisant ainsi les coûts et les erreurs humaines.
La blockchain s’impose également comme un outil efficace pour assurer la traçabilité des engagements ESG, notamment dans les chaînes d’approvisionnement complexes. En garantissant l’inviolabilité des données, elle permet aux entreprises de certifier l’origine responsable des matières premières, de suivre les émissions carbone des fournisseurs ou encore de vérifier le respect des droits humains. Des initiatives émergent également autour des smart contracts verts, qui conditionnent automatiquement des financements ou des bonus à l’atteinte d’objectifs ESG vérifiés.
Enfin, les innovations technologiques contribuent directement à réduire l’impact environnemental des entreprises. Le développement de technologies propres (captage et stockage du carbone, hydrogène vert, énergies renouvelables, matériaux biosourcés…) ouvre de nouvelles perspectives pour accélérer la transition énergétique et promouvoir des modèles économiques circulaires.
Les consommateurs et investisseurs sont de plus en plus attentifs aux engagements ESG des entreprises. Ils privilégient les marques responsables, favorisant la transparence, l’éthique et la durabilité. Les nouvelles générations attendent des entreprises qu’elles adoptent des pratiques respectueuses de l’environnement et des droits humains. Du côté des investisseurs, les critères ESG influencent désormais les décisions d’investissement, poussant les entreprises à intégrer ces enjeux dans leur stratégie. Cette évolution reflète une demande croissante pour des modèles économiques durables, alignés sur les préoccupations sociétales et environnementales actuelles.
Les critères ESG évoluent rapidement et sont portés par les attentes croissantes des investisseurs, des consommateurs et des régulateurs. La lutte contre le changement climatique reste un axe prioritaire.
Les entreprises sont appelées à renforcer leurs engagements en matière de neutralité carbone, à travers la décarbonation de leurs activités, l’adoption d’énergies renouvelables et la promotion de l’économie circulaire. Le développement de modèles économiques circulaires, favorisant la réutilisation et la réduction des déchets, deviendra à terme une exigence clé, notamment dans les secteurs industriels et manufacturiers.
La pression sur les chaînes d’approvisionnement va s’intensifier. Les entreprises seront tenues de garantir des pratiques éthiques et durables tout au long de leur chaîne de valeur, en veillant notamment au respect des droits humains, à la réduction des émissions de CO₂ et à la circularité des matières premières.
Enfin, on assiste à une harmonisation mondiale des standards ESG, avec l’émergence de cadres communs et obligatoires, facilitant la comparaison et limitant les risques de greenwashing. Cette standardisation permettra aux entreprises de renforcer leur crédibilité et aux investisseurs de prendre des décisions plus éclairées.
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