Skip links

Empreinte carbone avion : Quel est l'impact d'un vol ?

Lecture 11 min

février 25, 2025

Résumé

L'empreinte carbone d'un vol dépend de la distance, du type d'avion et du nombre de passagers. En moyenne, un vol émet plusieurs centaines de kilos de CO₂ par passager pour un trajet de courte à moyenne distance. Les vols longs et les classes supérieures augmentent cette empreinte en raison de la consommation de carburant et de l’espace requis.

Commencez votre avenir décarboné entre de bonnes mains
INDEX

% de l'article lu

empreinte carbone avion

Empreinte carbone avion : définition 

L’empreinte carbone d’un vol en avion correspond à la quantité de CO₂ émise dans l’atmosphère durant un trajet aérien. Elle représente l’impact environnemental lié à la combustion de carburant et à d’autres processus, et se mesure en kilogrammes ou tonnes de CO₂ par passager. Un vol émet en moyenne entre 90 et 250 grammes de CO₂ par passager-kilomètre

Comment l’empreinte carbone d’un vol est-elle calculée ?

L’empreinte carbone d’un vol est calculée en prenant en compte plusieurs éléments : 

  • la consommation de carburant de l’appareil, 
  • le nombre de passagers, 
  • la classe de vol (économie, affaire, première). La classe de vol influe sur les émissions par passager, car les sièges plus spacieux occupent plus de place et augmentent la consommation de carburant par personne. 

La quantité d’émissions est ensuite mesurée en kilogrammes de CO₂ par passager. Ce chiffre est obtenu en divisant les émissions totales du vol par le nombre de passagers, en fonction de leur classe. L’objectif est de fournir une estimation individuelle de l’impact environnemental pour chaque trajet aérien.

Facteurs augmentant l’empreinte carbone d’un vol

Plusieurs facteurs influencent l’empreinte carbone d’un vol :

Distance et durée : Les vols longs émettent davantage de CO₂ en raison de la consommation de carburant accrue sur de longues distances. Cependant, les vols courts génèrent plus d'émissions par kilomètre parcouru à cause des phases de décollage et d'atterrissage.

Classe de voyage : Les passagers en classe business ou première occupent plus d’espace, ce qui augmente les émissions par personne par rapport à la classe économique.

Type d'avion et ancienneté : Les avions modernes sont souvent plus économes en carburant, tandis que les modèles plus anciens consomment davantage, augmentant ainsi l’empreinte carbone totale.

Comment décarboner votre entreprise ?

Accédez à notre webinaire de 30 minutes et découvrez les conseils stratégiques de nos expert pour décarboner votre entreprise.

Comparaison des émissions entre le transport aérien et d’autres moyens de transport

Est-ce que la voiture pollue plus que l’avion ?

La comparaison entre la pollution d’un vol en avion et d’un trajet en voiture dépend de plusieurs facteurs, notamment la distance parcourue, le nombre de passagers et le type de véhicule utilisé. En moyenne, un avion émet entre 90 et 250 grammes de CO₂ par passager-kilomètre, tandis qu’une voiture individuelle émet environ 120 grammes par kilomètre. Cependant, cette valeur peut varier selon le modèle du véhicule, sa motorisation (essence, diesel, électrique) et le taux d’occupation.

Sur de longues distances, un vol peut être plus polluant qu’un trajet en voiture, surtout lorsque le covoiturage est pratiqué, réduisant ainsi les émissions par personne. De plus, sur des trajets courts, l’avion est moins efficace énergétiquement, car les phases de décollage et d’atterrissage représentent une grande part de la consommation de carburant. 

En revanche, une voiture en ville, utilisée seule et régulièrement coincée dans les embouteillages, peut s’avérer plus polluante qu’un vol long-courrier, notamment en raison des émissions indirectes liées aux bouchons et à une consommation excessive de carburant.

Ainsi, le choix entre l’avion et la voiture dépend du contexte. Privilégier le covoiturage ou une voiture électrique réduit fortement l’empreinte carbone du transport routier, tandis que l’optimisation des trajets aériens et l’utilisation de biocarburants peuvent améliorer l’impact environnemental du transport aérien.

Quel est le transport qui pollue le plus ?

Le transport est l’un des secteurs les plus polluants au monde, mais tous les modes de transport ne sont pas égaux en termes d’émissions de CO₂. L’avion figure parmi les plus polluants par passager-kilomètre, notamment sur les vols court-courriers où la consommation de carburant est la plus élevée. En moyenne, un vol émet entre 90 et 250 g de CO₂ par kilomètre et par passager, contre 50 g pour un train et 120 g pour une voiture individuelle.

Le transport maritime, bien que souvent perçu comme une alternative plus écologique, reste un contributeur majeur aux émissions de GES. Les cargos, par exemple, fonctionnent principalement au fioul lourd, un carburant très polluant. Cependant, lorsqu’il est optimisé, le transport maritime est plus efficace énergétiquement que l’avion pour le transport de marchandises.

Le train est l’un des moyens de transport les plus écologiques, notamment lorsqu’il fonctionne à l’électricité d’origine renouvelable. Il émet jusqu’à dix fois moins de CO₂ qu’un vol sur un trajet équivalent. De même, les transports en commun comme les bus et tramways électriques ont une empreinte carbone bien inférieure à celle des véhicules individuels.

Ainsi, pour réduire l’impact environnemental des déplacements, il est recommandé d’opter pour des alternatives comme le train ou le covoiturage lorsque cela est possible. L’optimisation des trajets et l’utilisation de moyens de transport plus durables sont des solutions clés pour limiter les émissions du secteur.

Outils pour calculer l’empreinte carbone de votre vol

Il existe plusieurs calculateurs en ligne permettant d’estimer l’empreinte carbone d’un vol, comme Atmosfair ou MyClimate. Ces outils s’appuient sur différentes données comme la distance parcourue, le type d’appareil utilisé, la consommation de carburant, le nombre d’escales et la classe de voyage pour déterminer la quantité de CO₂ émise par passager.

Les calculateurs prennent également en compte l’efficacité énergétique des compagnies aériennes, certaines étant plus performantes que d’autres en matière de réduction des émissions. En renseignant les détails de votre vol, il est ainsi possible d’obtenir une estimation précise de votre impact environnemental, exprimée en kilogrammes ou tonnes de CO₂.

Certains outils vont plus loin en proposant des solutions de compensation carbone, et en suggérant des contributions à des projets écologiques comme la reforestation ou le développement des énergies renouvelables. Ces plateformes permettent ainsi aux voyageurs de prendre conscience de leur impact et d’adopter une approche plus responsable face aux émissions du transport aérien.

Votre empreinte carbone gratuite vous attend!

Enregistrez-vous à votre essai gratuit, répondez à 20 questions et recevez votre empreinte carbone!

Quelles sont les solutions pour réduire l’empreinte carbone de son vol ?

Si vous le souhaitez, il est possible de réduire l’empreinte carbone d’un vol, en appliquant plusieurs astuces qui permettent de minimiser les émissions de CO₂ associées aux déplacements aériens :

Le choix de la compagnie aérienne est un premier levier d’action afin de réduire l’empreinte carbone d’un vol. En effet, certaines compagnies aériennes investissent dans des avions plus récents et économes en carburant, utilisent des biocarburants et mettent en place des politiques de réduction des émissions. Opter pour une compagnie engagée dans la transition écologique permet ainsi de limiter son impact lors de ses déplacements en avion.

Privilégier les vols directs est une autre solution efficace pour réduire l’empreinte carbone d’un vol en avion. Les phases de décollage et d’atterrissage représentent une part importante de la consommation de carburant d’un vol. Ainsi, réduire les escales évite une surconsommation inutile et diminue l’empreinte carbone totale du trajet.

Voyager en classe économique contribue également à réduire les émissions par passager. En effet, dans un avion les sièges en classe affaires et en première occupent plus d’espace et augmentent mécaniquement la quantité de carburant consommée par voyageur. En optant pour la classe économique, l’impact carbone est réparti sur un plus grand nombre de passagers, réduisant ainsi les émissions individuelles.

Limiter le recours à l’avion en favorisant des alternatives plus durables est une autre solution clé pour limiter vos émissions. Sur les courtes distances, le train est souvent une option plus écologique, émettant jusqu’à dix fois moins de CO₂ par passager-kilomètre. De même, le covoiturage ou les bus longue distance peuvent être des solutions efficaces pour réduire son empreinte carbone.

Enfin, choisir de voyager léger permet également de diminuer la consommation de carburant d’un vol. Un avion plus chargé nécessite plus d’énergie pour décoller et voler, ce qui entraîne des émissions de GES supplémentaires. Réduire le poids des bagages est donc une action simple, mais qui peut avoir un effet bénéfique sur l’empreinte carbone d’un vol d’avion.

Les alternatives de compensation carbone pour les voyages en avion

La compensation carbone pour les voyages en avion vise à neutraliser, en partie, l’impact environnemental des vols en finançant des initiatives qui réduisent ou capturent les émissions de CO₂. Ces alternatives sont de plus en plus adoptées par les compagnies aériennes et les voyageurs soucieux de limiter leur empreinte écologique.

L’une des principales méthodes de compensation repose sur l’achat de crédits carbone. Ces crédits financent des projets certifiés qui favorisent la réduction des émissions à l’échelle mondiale. Parmi ces différents projets, l’un des plus plébiscité est la reforestation. En effet, planter des arbres permet de capturer naturellement le CO₂ atmosphérique tout en favorisant la biodiversité et en luttant contre la déforestation. Cependant, cette solution demande du temps, car un arbre met plusieurs décennies à atteindre sa pleine capacité d’absorption du carbone.

Le développement des énergies renouvelables constitue une autre alternative efficace dans le cadre de la compensation carbone. Le financement de parcs éoliens, solaires ou hydroélectriques contribue à remplacer les énergies fossiles et à encourager la transition énergétique. De plus, certaines initiatives visent à améliorer l’efficacité énergétique dans des secteurs clés, comme la distribution de foyers de cuisson plus économes en énergie dans les pays en développement, réduisant ainsi la consommation de bois et les émissions associées.

Cependant, la compensation carbone ne doit pas être perçue comme une solution miracle. En effet, celle-ci ne supprime pas les émissions à la source et ne doit pas être un prétexte pour maintenir des niveaux élevés de pollution. Pour être efficace, elle doit être couplée à des actions concrètes de réduction des vols, à l’adoption de pratiques plus durables et à une meilleure sensibilisation des voyageurs. L’objectif est de repenser les habitudes de déplacement afin de privilégier des solutions moins émettrices, tout en soutenant activement des projets environnementaux efficaces.

Le rôle des nouvelles technologies dans l’aviation

L’industrie aéronautique est en pleine mutation pour réduire son impact environnemental, et les nouvelles technologies jouent un rôle clé dans cette transition. La recherche et l’innovation se concentrent sur différents axes, dont l’amélioration des carburants, l’électrification des appareils et l’optimisation des performances des avions.

L’une des avancées majeures repose sur les biocarburants et carburants synthétiques, qui pourraient remplacer progressivement le kérosène fossile. Les biocarburants, produits à partir de matières organiques (huiles usagées, algues, résidus agricoles), permettent en effet de réduire les émissions de CO₂ jusqu’à 80 % par rapport aux carburants traditionnels. 

Cependant, leur production à grande échelle soulève encore des défis en termes de disponibilité et de coûts. Les carburants synthétiques, fabriqués à partir de CO₂ capturé et d’hydrogène renouvelable, sont également prometteurs, bien que leur industrialisation soit encore en développement.

De plus, les avions électriques et à hydrogène représentent des solutions innovantes pour le futur de l’aviation. Les moteurs électriques pourraient équiper les petits avions sur des trajets courts, réduisant ainsi drastiquement les émissions locales et la pollution sonore. L’hydrogène, quant à lui, offre une alternative propre avec un bilan carbone quasi nul, mais nécessite des infrastructures spécifiques et une technologie de stockage avancée avant une adoption massive, dans le secteur de l’aviation.

L’efficacité énergétique des avions est également en constante amélioration. De nouveaux matériaux composites plus légers, des formes aérodynamiques optimisées et des moteurs plus performants permettent en effet de réduire la consommation de carburant et donc les émissions générées lors d’un vol. L’intelligence artificielle et les algorithmes avancés sont également utilisés pour optimiser les itinéraires de vol et minimiser la consommation énergétique.

Les politiques publiques et réglementations environnementales jouent également un rôle déterminant dans la transformation du secteur de l’aviation. L’Union européenne, par exemple, impose une réduction progressive des émissions de CO₂ dans l’aviation et encourage l’adoption des carburants durables à travers des incitations financières et des obligations réglementaires. Des taxes sur les vols les plus polluants et des investissements dans la recherche accélèrent le développement de technologies vertes, dans ce secteur.

Grâce à ces différentes avancées, l’aviation de demain pourrait être plus respectueuse de l’environnement, tout en maintenant un niveau de performance et de sécurité optimal. L’enjeu est désormais d’accélérer la mise en œuvre de ces innovations et de favoriser leur adoption à grande échelle pour une transition écologique réussie dans le secteur aérien.



Other articles related to carbon accounting :

Média

Média Derniers éléments médiatiques & ; actifs de la marque.   Pour toute demande de renseignements, veuillez contacter in**@no*****.eu En savoir plus À propos Blog

Read

Premier pas vers un bilan carbone

En seulement 30 minutes, notre Business Developer vous présente notre logiciel de comptabilité carbone et répond à toutes vos questions.

Contactez-nous pour recevoir immédiatement un lien et planifier votre rendez-vous.

Planifier une démo

Notre business Developer est à votre disposition pour répondre à toutes vos questions sur le Carbon Cockpit.

First step to carbon accounting

In just 30 minutes, our Business Developer introduces you to our carbon accounting software and answers all your questions.

Contact us to receive a link and schedule your appointment.

Book a demo

Our Business Developer will be happy to answer any questions you may have about the Carbon Cockpit.

Get free access

Bénéficiez d'un accès gratuit