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Comparaison des émissions GES par pays

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avril 10, 2025

Résumé

La comparaison des émissions de GES par pays permet d’identifier les plus gros émetteurs et de répartir les efforts de réduction, avec la Chine et les États-Unis en tête. Les émissions par habitant varient largement, les pays riches ayant des niveaux plus élevés que ceux en développement. Des pays comme la Norvège, la Suède et le Costa Rica se distinguent par leurs stratégies ambitieuses pour réduire leurs émissions et promouvoir les énergies renouvelables.

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Comparaison des émissions GES par pays

Pourquoi comparer les émissions GES par pays ? 

Comparer les émissions de gaz à effet de serre (GES) par pays permet d’identifier les plus gros émetteurs et de comprendre leur rôle dans le réchauffement climatique. Cela est essentiel pour répartir les responsabilités et définir les efforts à fournir au niveau mondial. 

Les accords internationaux, comme l’Accord de Paris, reposent sur cette comparaison pour fixer des objectifs adaptés à chaque pays, en fonction de leurs niveaux d’émissions. En évaluant ces émissions, les gouvernements et organisations peuvent adapter leurs politiques climatiques pour atteindre des objectifs communs, tout en tenant compte des disparités entre pays développés et en développement.

Classement des pays les plus émetteurs de GES 

Le principal émetteur mondial de gaz à effet de serre (GES) est la Chine, responsable d’environ 27 % des émissions mondiales. Elle est suivie par les États-Unis, avec 11 %, et l’Inde, qui contribue à environ 7 %. L’Union Européenne arrive ensuite avec environ 6 % des émissions mondiales. Ces chiffres soulignent l’importance de concentrer les efforts de réduction sur ces grandes économies, qui contribuent de manière significative au réchauffement climatique. 

Emissions GES par pays : Les pays les moins émetteurs 

Si la majorité des décisions climatiques se concentre sur les grands émetteurs, il est tout aussi important de s’intéresser aux pays les moins émetteurs de gaz à effet de serre (GES). Ces pays, souvent de petite taille ou faiblement industrialisés, ont une empreinte carbone extrêmement faible, voire nulle.

Parmi eux, le Bhoutan est l’un des rares pays au monde à être carbone négatif : il absorbe plus de CO₂ qu’il n’en émet, notamment grâce à ses vastes forêts, sa politique environnementale stricte et une production d’énergie 100 % renouvelable (principalement hydraulique). D’autres pays comme Tuvalu, Kiribati ou les Comores ont également des émissions très faibles, en raison d’un niveau de développement limité et d’une faible consommation énergétique.

Cependant, malgré leurs faibles émissions de GES ces pays sont les plus exposés aux conséquences du changement climatique, notamment la montée du niveau des océans ou les événements climatiques extrêmes. Leur situation met en lumière les inégalités climatiques : ils subissent un dérèglement auquel ils ont peu contribué.

Ainsi, reconnaître et protéger ces pays est un enjeu important de la gouvernance climatique internationale. Cela implique de soutenir leur résilience face aux impacts climatiques tout en garantissant un développement durable sans reproduire les erreurs des pays industrialisés.

Classement des émissions cumulées historiques par pays

Lorsque l’on parle de responsabilité climatique, il est essentiel de ne pas se limiter aux émissions actuelles. Le classement des émissions cumulées historiques permet de mieux comprendre la responsabilité des pays dans l’accumulation de gaz à effet de serre (GES) dans l’atmosphère depuis le début de l’ère industrielle, soit depuis 1850.

En tête de ce classement figurent les États-Unis, responsables à eux seuls d’environ 20 à 25 % des émissions mondiales cumulées. Viennent ensuite les pays européens, en particulier l’Allemagne, le Royaume-Uni et la France, qui ont connu une industrialisation précoce. L’ensemble de l’Union européenne représente environ 17 % des émissions cumulées, tandis que la Chine, malgré son rôle majeur aujourd’hui, ne représente qu’environ 13 % du total historique.

Ces données sont indispensables dans le débat sur la justice climatique. Elles servent d’argument pour les pays en développement, qui demandent davantage de financements et de soutien technologique de la part des pays historiquement responsables du changement climatique.

Ce classement rappelle également que les efforts climatiques doivent tenir compte non seulement des émissions présentes, mais aussi du poids historique des pays. Il est donc logique que les pays les plus émetteurs sur le long terme assument une responsabilité accrue dans la lutte contre le réchauffement climatique, en aidant les pays les plus vulnérables à faire face à ses conséquences.

Émissions de GES par habitant

Comparer les émissions de gaz à effet de serre (GES) par habitant permet une analyse plus précise de l’impact environnemental d’un pays. Par exemple, les États-Unis et les pays du Golfe ont des émissions par habitant beaucoup plus élevées que des pays comme la Chine ou l’Inde. Cette différence s’explique par un niveau de vie plus élevé, une plus grande dépendance aux énergies fossiles et des modes de consommation plus énergivores dans ces pays.

Les pays en développement, malgré leur population importante, ont généralement des émissions par habitant plus faibles en raison d’une consommation énergétique plus modérée. Cependant, leur croissance rapide entraîne une augmentation des émissions totales.

Les émissions par habitant peuvent influencer les politiques climatiques. En effet, les pays à fortes émissions par habitant doivent adopter des stratégies de réduction plus ambitieuses. Les responsabilités dans la lutte contre le changement climatique sont donc réparties non seulement en fonction des émissions globales, mais également de la contribution individuelle de chaque habitant au réchauffement climatique.

Facteurs influençant les émissions GES par pays 

Plusieurs facteurs influencent les émissions de gaz à effet de serre (GES) d’un pays. L’économie joue un rôle clé : les pays en développement connaissent une croissance rapide et une industrialisation accrue, ce qui entraîne généralement une augmentation de leurs émissions.

Le type d’énergie utilisé est également déterminant. Les pays dépendants des énergies fossiles, comme le charbon et le pétrole, ont des émissions plus élevées que ceux ayant investi dans les énergies renouvelables.

De plus, la démographie a un impact direct sur les émissions totales : plus la population est grande, plus la demande en énergie et en ressources est importante, ce qui augmente les émissions globales.

Enfin, le niveau de vie des pays riches conduit souvent à des émissions plus élevées par habitant, en raison de modes de vie plus énergivores et d’une plus grande consommation de biens et services.

Comparaison des efforts de réduction des émissions GES par pays 

Les politiques climatiques varient considérablement entre les principaux émetteurs de gaz à effet de serre (GES). L’Europe a réalisé de grands progrès grâce à l’adoption des énergies renouvelables et à l’amélioration de l’efficacité énergétique, visant à atteindre la neutralité carbone d’ici 2050.

Aux États-Unis, les politiques de réduction des émissions fluctuent selon les administrations. Certaines ont favorisé l’exploitation des énergies fossiles, tandis que d’autres ont encouragé les énergies renouvelables, avec des progrès significatifs dans ce domaine.

La Chine et l’Inde, bien que confrontées à une croissance économique rapide, ont lancé des projets ambitieux pour développer les énergies renouvelables et réduire les émissions, tout en maintenant leur industrialisation.

Les initiatives internationales, comme l’Accord de Paris, fixent des objectifs de réduction des émissions à l’échelle mondiale. Chaque pays ajuste ses stratégies en fonction de ces engagements, en tenant compte de ses responsabilités et de ses capacités à atténuer le changement climatique.

Les pays exemplaires en matière de réduction des émissions de GES

Plusieurs pays se distinguent par leurs efforts pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. La Norvège est en tête grâce à son adoption massive des véhicules électriques et à son développement des énergies renouvelables, notamment hydroélectriques. La Suède suit de près, avec une grande part de son énergie provenant des renouvelables et des politiques climatiques ambitieuses visant à atteindre la neutralité carbone d’ici 2045.

Le Costa Rica est un modèle pour les pays en développement, avec 100 % de son électricité produite à partir de sources renouvelables, principalement hydrauliques et géothermiques. Ces pays ont mis en place des stratégies de longue date, comme l’investissement dans les infrastructures vertes et des incitations pour la transition énergétique.

Emissions GES par pays : Quelle place pour l’Union européenne ?

L’Union européenne occupe une position intermédiaire dans le paysage mondial des émissions de GES. Avec environ 6 à 7 % des émissions mondiales actuelles, elle se classe derrière la Chine, les États-Unis et l’Inde. Toutefois, si l’on considère les émissions historiques cumulées, l’UE reste l’un des principaux contributeurs au réchauffement climatique.

Parmi les États membres, l’Allemagne est de loin le plus grand émetteur, suivie par la France, l’Italie et la Pologne. Ces disparités internes reflètent des différences en matière de mix énergétique, d’industrialisation et de politique climatique.

L’Union européenne se distingue surtout par sa stratégie proactive dans la lutte contre le changement climatique. Elle s’est engagée à atteindre la neutralité carbone d’ici 2050, avec des objectifs intermédiaires ambitieux dans le cadre du Green Deal européen. Le plan Fit for 55 vise à réduire les émissions de 55 % d’ici 2030 par rapport à 1990.

L’UE est également à l’origine de mécanismes innovants comme le marché carbone (ETS) et le mécanisme d’ajustement carbone aux frontières (CBAM), destiné à éviter les fuites de carbone. Grâce à une gouvernance coordonnée entre États membres, l’Union européenne montre qu’il est possible de concilier développement économique et transition écologique.

Réduction des GES des pays : Quel rôle pour les financements internationaux ?

La question des financements climatiques est au cœur des discussions internationales sur la justice climatique. En effet, les pays les plus vulnérables au changement climatique, souvent les moins responsables historiquement, ont besoin de ressources financières pour s’adapter aux impacts et réduire leurs propres émissions.

Les pays développés se sont engagés, dès 2009, à mobiliser 100 milliards de dollars par an pour aider les pays en développement à faire face à la crise climatique. Ce montant devait être atteint en 2020, mais les flux financiers restent inférieurs aux promesses, provoquant des tensions dans les négociations.

Le principal financement est le Fonds vert pour le climat, créé sous l’égide de l’ONU. Il finance des projets liés à la transition énergétique, à l’adaptation climatique ou encore à la reforestation. Les financements peuvent prendre la forme de dons, de prêts à taux préférentiels ou de garanties.

Ce type de mécanisme est essentiel pour permettre aux pays en développement de réaliser leur transition sans compromettre leur croissance. Ils favorisent également la diffusion des technologies propres et la coopération internationale. Renforcer ces financements est donc indispensable pour atteindre les objectifs de l’Accord de Paris et garantir une action climatique équitable et solidaire à l’échelle mondiale.

Quelles perspectives d’évolution d’ici 2030 et 2050 ?

À l’horizon 2030 et 2050, les émissions de gaz à effet de serre par pays devraient évoluer de manière significative, selon les engagements climatiques nationaux et les trajectoires fixées par les Accords de Paris. Plusieurs pays se sont fixés des objectifs ambitieux de neutralité carbone, mais les efforts restent encore inégaux.

L’Union européenne vise une réduction de 55 % des émissions d’ici 2030, avec la neutralité visée pour 2050. Les États-Unis prévoient une réduction de 50 à 52 % d’ici 2030 par rapport à 2005. La Chine, premier émetteur mondial, s’est engagée à atteindre un pic d’émissions avant 2030 et la neutralité carbone d’ici 2060. L’Inde, quant à elle, vise 2070.

La réussite de ces objectifs dépends de plusieurs facteurs :

  • Du développement massif des énergies renouvelables,
  • De l’amélioration de l’efficacité énergétique,
  • De la transformation des modes de transport, de production et de consommation.

Cependant des obstacles persistent pour réussir cette transition écologique comme la dépendance aux énergies fossiles, la pression économique, ou l’instabilité géopolitique. La trajectoire actuelle est encore insuffisante pour limiter le réchauffement à 1,5 °C. Ainsi, les prochaines décennies seront décisives. Une action renforcée, coordonnée et équitable est indispensable pour infléchir durablement les courbes d’émissions de GES.



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