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Tout savoir sur les gaz à effet de serre

Résumé

Les gaz à effet de serre (GES) retiennent la chaleur dans l'atmosphère, contribuant au réchauffement climatique. Les principaux GES incluent le dioxyde de carbone (CO2), le méthane (CH4) et le protoxyde d'azote (N2O). Réduire leurs émissions est essentiel pour limiter les impacts du changement climatique.

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Tout savoir sur les gaz à effet de serre

Qu’est-ce qu’un gaz à effet de serre ? 

Un gaz à effet de serre (GES) est un composé présent dans l’atmosphère qui retient la chaleur émise par la Terre, créant ainsi un effet de serre naturel. Ce processus est essentiel pour maintenir une température compatible avec la vie sur Terre. Cependant, les activités humaines, comme la combustion des énergies fossiles ou l’agriculture, augmentent considérablement la concentration de ces gaz, amplifiant l’effet de serre et provoquant le réchauffement climatique. Selon le pays, le mix energétique, le seecteur d’activié, et bien d’autres éléments encore, les émissions de GES varient. Retrouvez une comparaison des émissions de GES dans l’un de nos articles dédié à ce sujet.

Les principaux GES incluent le dioxyde de carbone (CO2), le méthane (CH4), le protoxyde d’azote (N2O) et les gaz fluorés. Ces gaz sont responsables de l’accélération des changements climatiques actuels. De plus, ils affectent l’équilibre de l’écosystème terrestre.

Les principaux gaz à effet de serre 

Dioxyde de carbone (CO2)

Le dioxyde de carbone (CO2) est le principal gaz à effet de serre émis par les activités humaines. Il est produit par la combustion des énergies fossiles comme le charbon, le pétrole et le gaz naturel, ainsi que par la déforestation. Le CO2 est naturellement présent dans l’atmosphère, mais les émissions excessives augmentent sa concentration, ce qui amplifie l’effet de serre et contribue au réchauffement climatique. Le CO2 représente environ 75 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre, ce qui en fait un des enjeux majeurs dans la lutte contre le changement climatique.

Méthane (CH4)

Le méthane (CH4) est un gaz à effet de serre puissant. Son potentiel de réchauffement global bien plus élevé que celui du dioxyde de carbone, bien que le méthane CH4 soit présent en plus faible quantité dans l’atmosphère. Il provient principalement des activités agricoles, comme l’élevage, ainsi que de la gestion des déchets organiques et de l’exploitation des combustibles fossiles. Bien que sa durée de vie dans l’atmosphère soit plus courte que celle du CO2, son impact sur le réchauffement climatique est considérable.

Protoxyde d’azote (N2O)

Le protoxyde d’azote (N2O) est un gaz à effet de serre, dont le potentiel de réchauffement est environ 300 fois supérieur à celui du dioxyde de carbone sur une période de 100 ans. Il est principalement émis par les pratiques agricoles, notamment l’utilisation excessive d’engrais azotés, ainsi que par certaines activités industrielles et la combustion de biomasse. Bien qu’il soit présent en plus petites quantités dans l’atmosphère, sa durée de vie longue et son fort impact sur le réchauffement climatique en font une cible importante pour les stratégies de réduction des gaz à effet de serre.

Gaz fluorés (CFC, HFC, PFC)

Les gaz fluorés, tels que les CFC (chlorofluorocarbures), HFC (hydrofluorocarbures) et PFC (perfluorocarbures), sont des gaz à effet de serre synthétiques utilisés principalement dans les systèmes de réfrigération, de climatisation et certains procédés industriels. Bien qu’ils soient présents en faibles concentrations dans l’atmosphère, leur potentiel de réchauffement global est extrêmement élevé, parfois des milliers de fois supérieur à celui du CO2. Les CFC, en particulier, sont également responsables de la destruction de la couche d’ozone. Les efforts pour limiter leur utilisation, comme le Protocole de Montréal, visent à réduire leur impact sur le climat et l’environnement.

L’effet de serre et le GES

L’effet de serre est un phénomène naturel qui permet à la Terre de maintenir une température habitable pour le développement de la vie. Les gaz à effet de serre (GES) comme le dioxyde de carbone (CO2), le méthane (CH4), le protoxyde d’azote (N2O) et les gaz fluorés, absorbent et retiennent la chaleur émise par la surface terrestre, empêchant une partie de cette chaleur de s’échapper dans l’espace. Ce processus naturel est essentiel pour soutenir la vie sur Terre.

Cependant, les activités humaines, notamment l’utilisation des combustibles fossiles, l’agriculture et l’industrie, augmentent considérablement les concentrations de ces gaz dans l’atmosphère. Cela renforce l’effet de serre, provoquant une augmentation des températures mondiales. Ce phénomène est connu sous le nom de réchauffement climatique. Les effets se manifestent par des événements climatiques rapides, comme la fonte des glaciers et une élévation du niveau des mers. Comprendre le rôle des GES dans l’effet de serre est indispensable afin de mieux cibler les actions nécessaires à la réduction des émissions et à la lutte contre le changement climatique.

Pourquoi réduire les émissions de gaz à effet de serre ?

Réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) est essentiel pour limiter les impacts du changement climatique. L’augmentation des GES, principalement due aux activités humaines, amplifie l’effet de serre et provoque un réchauffement climatique accéléré. Ce réchauffement a des conséquences dramatiques pour l’environnement, comme la fonte des glaciers, des sécheresses, inondations et tempêtes plus intenses et régulières.

Les effets du changement climatique affectent non seulement les écosystèmes, mais aussi les populations humaines. Les ressources en eau douce se raréfient, les récoltes agricoles sont menacées, et certaines régions deviennent inhabitables, poussant des millions de personnes à migrer. De plus, les économies mondiales subissent des pertes financières importantes en raison des dommages causés par les catastrophes naturelles.

Réduire les émissions de GES permet de ralentir ce processus et de limiter le réchauffement à des niveaux plus acceptables. L’ Accord de Paris vise à contenir l’augmentation des températures mondiales en dessous de 2°C. Agir rapidement est crucial pour protéger l’environnement, préserver les ressources naturelles et assurer un avenir viable pour les générations futures. 

Comment mesurer et réduire ses émissions de gaz à effet de serre ? 

Le bilan GES

Le bilan GES (Gaz à Effet de Serre) est un outil de mesure qui permet aux entreprises et organisations de quantifier les émissions de gaz à effet de serre liées à leurs activités. Il permet d’identifier les sources d’émissions, qu’elles soient directes ou indirectes. Ce bilan est généralement réalisé en suivant des normes internationales, comme le GHG Protocol, qui classe les émissions en trois catégories : scope 1 (émissions directes), scope 2 (émissions liées à l’énergie achetée), et scope 3 (autres émissions indirectes).

Le bilan GES est une première étape essentielle pour toute entreprise souhaitant réduire son empreinte carbone. Il fournit une vue d’ensemble précise des émissions et permet de définir des objectifs de réduction clairs et optimisés. En mettant en place un bilan GES, les organisations peuvent mieux orienter leurs actions pour contribuer à la lutte contre le réchauffement climatique. 

Réaliser un bilan GES est-il obligatoire ? Retrouvez toutes les infos nécéssaires dans notre article.

La comptabilité carbone

La comptabilité carbone est une méthode qui permet de mesurer, suivre et gérer les émissions de gaz à effet de serre (GES) générées par une entreprise ou une organisation. Elle vise à évaluer les émissions directes et indirectes liées à leurs activités. La comptabilité carbone s’appuie sur des standards internationaux comme le GHG Protocol et la norme ISO 14064, qui définissent des cadres pour le calcul des émissions.

Cette comptabilité est un outil essentiel pour aider les entreprises à prendre des décisions éclairées en matière de durabilité. En identifiant précisément les sources d’émissions, les organisations peuvent mettre en place des stratégies ciblées de réduction, comme l’amélioration de l’efficacité énergétique, l’utilisation d’énergies renouvelables ou la réduction de la consommation de ressources.

De plus, la comptabilité carbone permet aux entreprises de répondre aux exigences réglementaires et de respecter leurs engagements climatiques. Elle améliore également la transparence, en facilitant la communication avec les parties prenantes. Enfin, elle renforce l’image de marque et la réputation de l’organisation.

Les méthodes pour évaluer et mesurer les émissions 

L’évaluation et la mesure des émissions de gaz à effet de serre (GES) reposent sur des méthodologies standardisées et reconnues à l’échelle internationale. La méthode la plus couramment utilisée est le

GHG Protocol, qui classifie les émissions en trois catégories ou “scopes” : le scope 1 pour les émissions directes (activités de l’entreprise), le scope 2 pour les émissions indirectes liées à l’achat d’énergie, et le scope 3 pour les autres émissions indirectes (chaîne d’approvisionnement, déplacements, etc.).

D’autres normes, comme la norme ISO 14064, fournissent également des cadres standardisés pour quantifier les émissions. Ces méthodes impliquent la collecte de données précises sur la consommation d’énergie, les déplacements, les processus industriels, et d’autres sources d’émissions. Les entreprises peuvent utiliser des logiciels spécialisés, comme D-Carbonize, pour faciliter le processus de collecte, de calcul et de reporting des émissions.

Ces outils permettent de standardiser les évaluations et offrent une vue complète de l’empreinte carbone d’une organisation. Une fois les émissions mesurées, il est possible de définir des objectifs de réduction et de suivre les progrès réalisés. Ces méthodes permettent de répondre aux exigences légales et aux attentes des parties prenantes en matière de transparence climatique.

Pour en savoir plus quant aux étapes pour calculer vos émissions de gaz-à-effet de serre, rendez-vous sur notre article spécialement dédié à ce sujet.

Les stratégies pour réduire les émissions GES

Réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) nécessite des actions concrètes et adaptées aux spécificités de chaque entreprise. La première étape consiste à optimiser l’efficacité énergétique en réduisant la consommation d’énergie des bâtiments, des processus industriels et des infrastructures. Cela peut inclure l’amélioration de l’isolation, l’installation d’équipements plus performants, ou encore l’automatisation de certains processus.

L’utilisation des énergies renouvelables est une autre stratégie efficace. En remplaçant les sources d’énergie fossiles par des énergies solaires, éoliennes ou hydrauliques, les entreprises peuvent réduire considérablement leurs émissions liées à la consommation d’énergie (scope 2).

De plus, les organisations peuvent revoir leur chaîne d’approvisionnement pour réduire les émissions indirectes (scope 3), avec le choix de fournisseurs écoresponsables, la réduction des distances de transport, et l’adoption de matériaux plus durables.

La réduction des déchets et le recyclage jouent également un rôle important dans la diminution de l’empreinte carbone. Enfin, la compensation carbone, par l’achat de crédits carbone ou la participation à des projets de reforestation, peut être utilisée pour neutraliser les émissions résiduelles, offrant ainsi une approche globale pour la gestion des émissions.

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